En 1901, Erik Satie a trente-quatre ans. Sans ressources et sans avenir professionnel, il délaisse Montmartre et l'auberge du Chat Noir pour une chambre de banlieue sordide où, coincé entre deux pianos désaccordés et quatorze parapluies identiques, il boit autant, ou plus, qu'il compose. Observateur critique de ses contemporains, l'homme dépeint par Stéphanie Kalfon est aussi un créateur brillant et fantaisiste :...